Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/160

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
154
PALMIRA.

de contribuer au sien. J’implore donc de la bonté de madame la duchesse, qu’elle veuille bien garder près d’elle, cette jeune personne, que ses talens, sa sagesse, la sûreté de son caractère, rendent peut-être fort difficile à remplacer.

La duchesse s’attendrit sur une telle délicatesse de sentimens, et, ne pouvant plus véritablement avoir d’autre pensée que celle de cet homme, elle l’invita à aller trouver miss Eveling, à lui annoncer que l’on n’opposerait qu’un excès de générosité et d’indulgence à celui de sa déraison. Telles furent les expressions de miladi Sunderland, qui recommanda bien à Carloni de ne pas laisser ignorer à la fière Palmira que