Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/175

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
169
PALMIRA.

sourire, l’assura qu’il l’avait compris, et que ce serait le mettre bien à son aise s’il était né méchant.

Les intérêts de Paula exigeaient quelques ménagemens ; pour cette seule raison, Palmira répondit avec douceur : Ne nous exaspérons pas, et cessons de traiter un sujet fait pour altérer la bonne intelligence que je desire voir toujours régner entre nous. Occupez-vous de Paula, réalisez vos promesses, et vous acquerrez des droits à mon estime.

Le lendemain, la fille de Jeronio reçut une somme assez considérable, et une lettre de recommandation. Carloni s’étonnait de l’ascendant que la vertu avait sur lui dans cette circonstance. Si Palmira eût été capable