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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/187

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PALMIRA.

dans la ville que vous choisirez enfin, vous jouirez d’une opulence qui vous mettra de niveau aux femmes du premier rang, et que tant de charmes et des vertus méritent sans doute d’obtenir. — Je vous félicite, monsieur Carloni, sur la possession de vos trésors, mais aller en jouir loin de madame la duchesse, à qui vous êtes utile, agréable, me paraît le comble de l’ingratitude.

Carloni, en fronçant le sourcil, répondit qu’il devait beaucoup à miladi, mais que des spéculations, étrangères assurément à ce qui la concernait, lui avaient valu ces biens qu’il n’appréciait qu’autant que miss Eveling daignerait les accepter. — Mes refus ayant droit de vous affliger,