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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/28

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PALMIRA.

quante louis, et me suppliant de faire exercer la personne qui les avait composés.

Si ce récit n’était qu’une invention, elle était du moins si délicate, si naturelle, que Palmira fut obligée d’y croire, et elle eut un mouvement de joie bien vrai en faisant parvenir sur-le-champ la moitié de la somme à madame de Saint-Pollin.

Palmira, passant quelques heures avec sa noble amie, la trouva d’une rare amabilité. Un grand usage du monde n’altérait en rien sa franchise ; sage, indulgente, remplie d’esprit et d’agrémens, elle était également chérie et estimée, et son étonnante ressemblance avec ladi Élisa lui donnait