Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
44
PALMIRA.

appuyé sur le balcon de la maison en face, la regardait attentivement : elle l’avait déjà entrevu la veille, il lui avait même semblé que cette figure n’était pas entièrement inconnue à sa mémoire ; mais, ne pouvant se rappeler où elle l’avait rencontré, elle ne s’y était pas arrêtée long-temps. Fatiguée, cette seconde fois, de l’espèce de curiosité qu’il mettait à l’examiner, elle ferma la croisée et ne tarda pas aller rejoindre madame de Saint-André, dont le calme, la douce gaieté contrastaient d’une manière bien étonnante avec les alarmes et la tristesse de ceux qui l’environnaient. Elle s’occupa beaucoup de la désolée Palmira, et la conduisit insensiblement à un sentiment d’espoir