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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/52

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PALMIRA.

terres qui, bien qu’elle ne soit pas la plus considérable, est la plus agréable suivant mon goût. Ma chère Delwine appellerait alors auprès d’elle sa bonne tante, madame de Saint-Pollin, et oublierait, dans une vie paisible et assurée, qu’elle était peut-être réservée à de plus brillantes destinées. Demain matin j’aurai besoin de votre signature ; j’ose espérer que vous me la donnerez aveuglément.

Palmira baisa la main de sa généreuse amie. Les médecins revinrent et ne la trouvèrent pas plus mal que le matin. Ils l’invitèrent à essayer de se rendormir. Je serai complaisante, répondit-elle, si miss Delwine veut bien l’être aussi. Depuis quelques nuits elle ne me quitte pas :