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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/73

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PALMIRA.

encore, avec les plus pressantes instances, de venir loger chez madame Carloni la mère, qui serait venue elle-même l’en prier, si son âge et ses infirmités ne la retenaient chez elle. Palmira ne crut pas devoir refuser davantage, et donna sa parole d’aller le lendemain chez ses nouveaux hôtes. On la remercia mille fois de ce qu’on appelait sa condescendance.

Dans le cours de cette conversation, Carloni déploya un esprit fin, amusant. Sa sœur, de la bonté, de la modestie, et ils se quittèrent satisfaits les uns des autres. Ce n’est pas que Palmira, bien qu’elle s’avouât les véritables obligations qu’elle avait à Carloni, sentît pour lui quelque bienveillance : au contraire, elle