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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/98

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PALMIRA.

ce n’était ici que des fêtes, des repas splendides. Depuis sa mort, l’adroit Carloni, pour se rendre plus nécessaire à madame, l’a isolée de tout le monde. Il ne vient pas une visite dans ce palais. Aussi, combien cela est triste ! Cela est encore pire à Mont-Fierry, où nous allons aller, dans un mois, passer l’été.

Palmira, à qui le babil de Rosine n’avait pas laissé de faire une certaine impression, crut devoir lui recommander plus de ménagement lorsqu’elle parlerait d’un homme à qui miladi avait sans doute reconnu de la probité et des qualités essentielles, pour l’avoir élevé jusqu’à son intime confiance. Ce n’est pas toujours la probité qui réussit près des