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sont encore moins accessibles. D’autre part, toutes ces lettres s’enchaînent si étroitement à nos lettres inédites que c’eût été pour les travailleurs une gêne insupportable — alors même qu’ils auraient eu sous la main tous les textes imprimés — d’être obligés, presque à chaque page, de quitter notre recueil pour ces textes, et réciproquement. La suite de la lecture exigeait donc que les lettres déjà connues fussent intercalées tout entières, à leur date, parmi les lettres inédites, sauf à les imprimer en plus petits caractères.

Dans l’examen des sources où nous avons puisé, — lettres déjà imprimées, — lettres semi-inédites, — lettres inédites, — nous commencerons par les premières.


II

LETTRES IMPRIMÉES.

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A. — Recueils.


1o En 1795, Bosc, le fidèle ami de Madame Roland et le tuteur de sa fille, donna, dans la quatrième partie des Mémoires (Appel à l’impartiale postérité), les lettres qu’il avait reçues d’elle, du 22 août 1782 au 7 février 1791. Mais, de même que pour la publication des « cahiers » des Mémoires, il avait fait un choix. Sur les 82 lettres de son recueil, 15 ne furent imprimées qu’avec des retranchements plus ou moins considérables. En outre, il avait retenu par devers lui beaucoup plus de lettres qu’il n’en livrait au public ;

2o En 1835, parurent, précédées d’une Introduction par Sainte-Beuve, les Lettres à Bancal des Issarts, au nombre de 67