Page:Roland Manon - Lettres (1780-1793).djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XXX
INTRODUCTION.

les extraits qu’elle n’avait pas utilisés dans ses articles du Correspondant, et nous a témoigné en toutes circonstances une rare obligeance.

Dans toutes les villes où nous avons eu à conduire notre enquête, nous avons trouvé un accueil dont nous ne saurions trop nous louer :

À Villefranche. M. le Dr Missol et M. Déresse, bibliothécaire municipal, ont fouillé pour nous les archives de l’Hôtel-Dieu et de la Ville ;

À Thizy, M. Jacquemin, instituteur communal, a dépouillé les registres des paroisses ;

À Lyon, M. Georges Guigue, archiviste du département, et M. Emile Viret, professeur au lycée, — tous deux nos anciens élèves, — ont fait pour nous de laborieuses recherches ;

À Rouen, le vénérable M. Bouquet, professeur honoraire au lycée Corneille, nous a envoyé sans se lasser, et sur les années que Roland a passées dans cette ville (1752-1764), et sur les amis qu’il y avait conservés, et sur l’asile qu’il y trouva en 1793, de nombreuses indications ;

À Amiens, M. Dubois, professeur au lycée, et M. Durand, archiviste du département, nous ont procuré des éclaircissements sans lesquels la lecture des lettres de 1780 à 1784 eût été plus d’une fois bien obscure ;

À Mulhouse, M. Auguste Thierry-Mieg ; à Haguenau, M. l’abbé Hanauer ; à Chartres, M. l’archiviste Lucien Merlet ; à Longpont (Seine-et-Oise), M. l’instituteur Nénot ; à Radepont (Eure), M. l’instituteur Langlet ; à Senlis, M. l’instituteur Lestocart ; à Viane (Tarn), M. l’instituteur Séguier, ont bien voulu faire pour nous des recherches ou des vérifications d’un véritable prix.

Que tous ces collaborateurs bienveillants reçoivent ici l’aveu de ce que nous leur devons.