Dans notre travail de rectification, nous nous sommes guidé, toutes les fois que nous n’avions pas de preuves directes et précises, sur deux principes généralement admis :
D’abord, on sait qu’il arrive aux personnes qui écrivent beaucoup de continuer pendant quelque temps, au commencement d’une année ou d’un mois, à dater de l’année ou du mois précédent ;
En second lieu, qu’elles se trompent plus souvent sur le quantième du mois que sur le jour lui-même ; lorsque, par exemple, le mardi 15 octobre, l’écrivain a une distraction, il met plus volontiers mardi 14, que mercredi 15.
Les dates que nous rejetons seront mises entre parenthèses ( ). Celles que nous restituons (pour les lettres Join-Lambert) seront entre crochets [ ]. Quant au texte même des lettres aux demoiselles Cannet, nous ne pouvions songer à en faire une étude critique, en comparant les éditions Breuil et Dauban, parfois si différentes. Il y aurait un travail plus utile, ce serait de consulter les autographes, qui sont aux archives du château d’Agy, près Bayeux, chez Mme de Gomiecourt, veuve du petit-fils de Sophie Cannet. Tant qu’on n’aura pas travaillé sur les originaux, il restera bien des détails à éclaircir.