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ANNÉE 1785.



AVERTISSEMENT.

Peu d’indications préliminaires suffiront pour suivre la correspondance de cette année.

Les Roland sont à Villefranche, dans la maison patrimoniale, au deuxième étage, — le chanoine et la vieille mère occupant le premier.

En janvier, Roland va au Clos avec le chanoine ; il commence à y faire des aménagements, comme s’il allait en devenir propriétaire.

Le 16 mars, il est à Lyon, pour les affaires de son service, et il n’en revient que pour Pâques (27 mars).

Du 18 au 28 avril, il retourne au Clos, avec son frère, pour s’y reposer tout en surveillant ses réparations.

En mai et en juillet, deux petites tournées de service (lettres des 13 mai et 4 juillet).

En juin, il emmène à Lyon sa femme et sa fille et les installe dans son petit appartement de la place de la Charité ; il a à prendre séance comme membre titulaire de l’Académie de Lyon (14 juin) et comme associe de la Société d’agriculture (17 juin) ; le 18, on va entendre la Saint-Huberti dans Didon ; on est de retour le 2 juillet, mais, le 16 août, Roland se retrouve à Lyon.

Malgré les dégoûts qu’on avait eus au sujet du Clos (voir lettre du 3 août : le chanoine refusait évidemment de le céder), on y retourne au commencement de septembre et on y passe deux mois, pour n’en revenir qu’aux premiers jours de novembre. C’est là que Lanthenas, qui depuis le 3 novembre 1784 était au Puy, près de ses vieux parents, à régler ses affaires de famille, vient rejoindre ses amis ; il les suit à Villefranche où il songe à s’établir comme médecin et où il se fait même immatriculer.

Le 16 novembre, Roland et Lanthenas se rendent à Lyon et y passent plus d’un mois, Lanthenas logé chez son ami ; ils n’en reviennent que le 26 décembre.

Madame Roland va les y retrouver avec sa fille, le 2 décembre, pour