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Page:Rolland - Beethoven, 1.djvu/136

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L’APPASSIONATA[1]

En cette même année 1804[2], dans l’été qui suivit l’achèvement de l’Héroïque, se promenant à Döbling, avec Ries, Beethoven bourdonnait, tout le jour, le finale de l’Appassionata. Et il réalisait dans la musique de clavier une victoire analogue à celle qu’il venait de remporter dans la musique d’orchestre.

  1. Je donne à ce chapitre le nom de l’Appassionata, parce qu’elle est la cime des vingt-trois premières Sonates pour clavier. Ainsi, Le Mont-Blanc règne sur un massif alpestre. Mais avant d’y monter, c’est le massif entier que je veux explorer.
  2. D’après les récits, qui concordent, de Ries et d’autres témoins