mouvement moins impétueux que celui qu’on prend aujourépoux s’y glisse, comme un rameau fleuri. Aux acclamations en triolets pizzicati des cordes, soutenus par les cors. Sur ce silence frémissant de la foule, Florestan entonne le Jubellied, le chant d’allégresse, sur un sol de poitrine, avec Le quatuor des voix et le chœur l’accompagnent en sourdine.
Enfin, le plein éclat de toutes les masses chorales, —
- ff. sempre ff. » —- auxquelles Beethoven ajoute dans la
seconde version, la voix de Leonore qui plane au-dessus de sa propre apothéose.
Et la Victoire finale, ses cuivres, ses timbales, ses clameurs d’hui. Le chœur le répète. Une tendre phrase en duo des du chœur ff. succède brusquement un pp. de l’orchestre un saut d’octave, — à la façon du ténor qui mène, dans la Neuvième Symphonie, la marche de la Joie héroïque : A