Ces indications ne lui suffisent même pas : il lui faudrait, comme aux musiciens de ce temps — (à Beethoven) — un métronome de Màelzel. Il dresse, pour son école de « parler musical », toute une table de mesures, où est inscrite la durée de chaque mot, de chaque silence. Il va jusqu’à la dessiner, au millimètre, pour chaque signe de ponctuation : > »
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Ce goût de la règle et de la discipline germanique qui, par moment, risque chez lui de figer l’éfan créateur ! Sous le poète perce le caporal... Il eût semblé qu’une telle méthode aurait dû conduire au mécanisme d’un régiment qui exécute, au commandement, le maniement d’armes1. Mais Anton Genast dit que le maître instructeur n’imposait cet automatisme qu’aux débutants, et peu à peu leur lâchait la bride, quand ils étaient maîtres de l’instrument1 2 3. 1. On l’accusait de « jouer aux échecs avec ses comédiens. » 2. A tous ceux qu’intéresse le théâtre, je recommande les Souvenirs de Genast : Aus Weimars klassischer und nach-klassischer Zeit Erinnerungen eines allen Schauspielers.
