De ces jours heureux est aussi l’esquisse achevée du joli morceau de clavier en si b majeur, écrit « sur invitation, dans l’après-midi du 14 août 1818[2] ».
Il me semble, quand je lis le dernier morceau de la sonate, composé en ces mois d’été, que les dessins du motif qui dévale, en courant, n’ont pas dû être sans rapports avec les courses que Beethoven faisait alors, le long des pentes, « zwischen und auf den Bergen ».
D’autre part, la note de la deuxième moitié de 1818, que j’ai citée[3], sur l’« Adagio Cantique » d’une symphonie, servant peut-être d’introduction à une fugue, et où les voix entreraient, soit dès Y adagio, soit dans le dernier morceau, avec un grand orchestre, marque une étape, correspondant aux inspirations religieuses, qui s’intro-