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Page:Rolland - Beethoven, 5.djvu/239

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LES DERNIERS QUATUORS

D’autres, en devises qui s’impriment, sous une forme condensée, avec énergie et fantaisie. Tous, reluisants de belle hu meur.

On comprend qu’en cette fin d’année, recevant la visite d’un enthousiaste musicologue de Québec (Theodor Molt, 16 décembre 1825) et lui montrant des vers, très faibles, (or pouvait s’en dou+er !) où il célébrait les charmes d’une jeune dame, il lui écrive un canon d’allégresse à la vie :

[partition à transcrire]



Or, en ces tout derniers jours de l’année, après de petites danses (Valse, Ecossaise), au milieu de mentions qu’il griffonne, pour ne pas oublier, de ses souhaits à envoyer pour le nouvel an, dans son Carnet de Notes, il écrit :

[partition à transcrire]

La sombre méditation du grand quatuor en ut dièze mineur est commencée.

Comment, de cette atmosphère calme, heureuse, détendue, la vieille Parque, la Mélancolie, a-t-elle réapparu et enfoncé ses serres dans la poitrine du solitaire ?