succède aimablement, « piacevole », à un accès de furie trépignante. C’est le visage des fêtes pastorales à la Rousseau, dont Beethoven a conservé jusqu’à sa mort le souvenir et l’attrait anachronique, — mais en y introduisant, par brusques alternatives, l’homme de la nature, avec ses rudes saillies. Le trio aux quattro battute, qui y fait suite, lui est apparenté, en même temps qu’au thème initial : il les marie en lui. Et ce que l’on ne peut exprimer, c’est l’inlassable badinage, avec lequel l’humour de Beethoven joue de ses quatre instruments : la variété d’effets comiques par les folles répliques contraste avec la monotonie des thèmes employés. La bouffonnerie populaire, la moins recherchée, l’air du ruisseau, au sens Gavroche.
se relève et s’affine de malices d’écriture, de spirituels pizzicati, dont le vieux Beethoven se pourléche ; il n’en a jamais assez ! On croit que c’est fini !… Recommençons !… Et cela s’achève en une ronde vertigineuse dans les étoiles, les sonorités les plus aiguës, et coll’orco sul poniicello (contre