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Page:Rolland - Beethoven, 5.djvu/281

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LES DERNIERS QUATUORS

seulement les notes. C’est le souffle. Le souffle ici est égal et régulier. — Beethoven le ramasse dans sa poitrine ; et dans l’élan, il fait une brèche, comme un recul pour mieux bondir :

[partition à transcrire]

Mais ce qui suit n’a aucun nerf, c’est un remplissage conventionnel

[partition à transcrire]

Il faut que l’esprit engourdi de Beethoven se fouette d’un rythme plus bondissant, et monte la tonalité d’unde gré, pour que se déclenche le chant des batailles :

[partition à transcrire]

Mais la tonalité en fa dièze mineur ne le satisfait pas ; il marque : « Später nach cis moll », — et le rythme non plus ne répond pas à sa conception en pierres de taille, puissamment équilibrées. Il revient au mètre en 4 et à l’ut dièze mineur, mais en y apportant son chant d’assaut, sa Marseillaise à cheval. Et la voici, définitive, qui déjà, comme dans la future Durchführung (mes. 94 et suiv.) donne et reçoit des coups d’estoc et de taille :