Page:Rolland - La Révolte des machines.djvu/17

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examiner une à une : il suffit ici d’un coup d’œil d’ensemble.

En tête, le Président avec quelques souverains exotiques (princes asiatiques, rois africains, en costumes mi-partie Mille et Une Nuits et gala européen) ; derrière eux, des ambassadeurs chamarrés de toutes nations, de toute couleur, des généraux dorés et panachés, des officiers de tout uniforme, des académiciens, des membres des Parlements. Le beau sexe est représenté dans le cortège par les femmes de quelques dignitaires, par des actrices, des mondaines, des beautés officielles, et autres grandes oiselles du Tout-Cosmopolis, illustres à des titres divers.

La mise en scène mettra particulièrement en lumière certains groupes du cortège : — en premier lieu, le Maître des Machines, dont la puissante originalité doit tout de suite attirer l’attention ; près de lui, sa femme, ses ingénieurs et ses aides ; — puis, la Belle Hortense et sa petite cour ; — puis, la jeune Avette et un groupe de gais jeunes gens ; — puis, quelques figures officielles : le vieil académicien Bicorneille, le diplomate Agénor, etc.

Le cortège s’engouffre à gauche sur le trottoir roulant, et fait le tour du grand Hall — tantôt au premier étage, tantôt redescendant au rez-de-chaussée — de façon à voir sous tous

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