Page:Rolland - La Révolte des machines.djvu/70

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Le spectateur se retrouve au faîte de la crête, « au-dessus de la mêlée », pour mieux la contempler.

Avions contre hydravions, tanks et machines de guerre contre machines de paix, laminoirs, scies mécaniques, perforatrices, etc. On les voit s’empoigner, rouler sur le flanc des rocs, culbuter dans les airs, s’éventrer, se fracasser, exploser, couler au fond des mers.

(Au gré du metteur en scène, on pourra passer des airs où les avions s’étreignent comme des abeilles, au fond des océans où les sous-marins se transpercent comme des narvals.)

Et les trois vainqueurs, Marteau Pilon, Aviette et Rominet, ayant remonté la pente, apparaissent au faîte, parmi les acclamations délirantes de la petite humanité survivante et sauvée.

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