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Page:Rolland - La Révolte des machines.djvu/74

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4. LE COURS DU PROGRÈS HUMAIN EST PAREIL À UN FLEUVE, — QU’ON REMONTE DE L’EMBOUCHURE VASEUSE À LA SOURCE LIMPIDE, JAILLISSANTE DU FLANC PUR DES SOMMETS…

5. AU DÉBUT, LE MOUVEMENT, LE MOUVEMENT PERPÉTUEL… UNE HUMANITÉ D’AUTOMATES DÉTRAQUÉS, DES VILLES D’ALIÉNÉS… AU TERME RADIEUX, LE REPOS DU SAGE, QUI GARDE SES TROUPEAUX, EN SOUFFLANT SES PIPEAUX…

Panégyrique attendri de la vie pastorale, idyllique, archaïque.

6. SALUONS, MESSIEURS, CETTE VISION MAGNIFIQUE !

Le Sage qui fait un somme, en ne gardant pas ses troupeaux.

QU’ELLE NOUS SOIT UN GAGE DE L’AVENIR SUBLIME, OÙ L’HOMME SERA PAREIL AUX BÊTES BIENHEUREUSES, QUI BROUTENT SANS PENSER LA VIE DÉLICIEUSE !…

Apogée du Progrès et du génie humain.

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