Page:Rolland - Mahatma Gandhi.djvu/213

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Nous devons, une fois de plus, clore ce chapitre en pleine action, — nous réservant d’en suivre le récit, dans de nouvelles éditions du livre. Nous en restons, à l’heure où les Swarajstes indiens viennent de rejeter, à l’Assemblée, le budget proposé, — à titre de simple manifestation de principe, et afin d’avertir le gouvernement qu’il doit dorénavant compter avec eux. Ils attendent les propositions de l’Angleterre.

Ces propositions viendront-elles ? Et surtout, viendront-elles à temps ? Il ne semble pas que le ministère travailliste soit plus disposé que les précédents à accorder le Home Rule à l’Inde ; et le message de Ramsay Macdonald a déçu, non pas tant l’auteur de ce livre, qui n’a plus beaucoup d’illusions sur la politique européenne, — que de nombreux

    eut le 2 février, à l’hôpital de Poona, avec Gandhi, sur la musique ! On y sent le grand cœur du Mahâtmâ, religieusement épris de la beauté de l’art, au point de « ne pas concevoir une évolution de la vie religieuse de l’Inde sans musique », mais comme les sages helléniques, et comme Goethe, voyant le plus grand art dans la vie la plus belle. (The Bombay Chronicle, 5 février.)