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Page:Rolland - Vie de Beethoven.djvu/117

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éternellement auprès de moi. — J’ai reçu exactement toutes tes lettres ; si peu que j’y aie répondu, tu m’as toujours été présent, et mon cœur bat pour toi avec la même tendresse. — Ce que je t’ai dit de mon ouïe, je te prie de le garder comme un grand secret, et de ne le confier à personne, quel qu’il soit. — Écris-moi très souvent. Tes lettres, même quand elles sont si courtes, me consolent et me font du bien. J’en attends bientôt une autre de toi, mon bien cher. — Je ne t’ai pas envoyé ton quatuor[1] parce que je l’ai tout à fait remanié, depuis que je commence à savoir écrire convenablement des quatuors : ce que tu verras, quand tu les recevras. — Maintenant, adieu, cher boni Si tu crois que je puisse faire pour toi quelque chose qui te soit agréable, il va de soi que tu dois le dire à ton fidèle L. v. Beethoven, qui t’aime sincèrement

  1. Op. 18, numéro 1.