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indicible dans le cœur, soupirait et montrait le poing à l’ennemi[1].
- ↑ En 1889, Tolstoï, écrivant une préface aux Souvenirs de Sébastopol par un officier d’artillerie, A.-J. Erchov, revint en pensée sur ces scènes. Tout souvenir héroïque en avait disparu. Il ne se rappelait plus que la peur qui dura sept mois, — la double peur : celle de la mort et celle de la honte, — l’horrible torture morale. Tous les exploits du siège, pour lui, se résumaient en ceci : avoir été de la chair à canon.