Dans le recueil op. 1 de Sonates soli (pour flûte, ou hautbois, ou violon) avec basse (harpsicorde ou violoncelle), la coupe la plus générale est en quatre mouvements[1] : adagio, allegro, adagio, allegro. Les morceaux lents sont très courts. Plusieurs sont inspirés des airs des cantates italiennes et des opéras. Quelques-uns des morceaux sont apparentés entre eux[2]. L’harmonie est souvent maigre, et a besoin d’être complétée.
D’une valeur beaucoup plus grande sont le deuxième et le troisième recueils, qui comprennent des trios, ou sonates à deux parties (pour 2 violons, ou 2 hautbois, ou 2 flûtes traversières) avec basse (harpsicorde ou violoncelle). Toutes les sonates du second recueil, à une exception près[3], sont en quatre mouvements : deux lents et deux rapides alternativement, comme dans l'op. 1. Tantôt elles s’inspirent d’airs d’opéras ou d’oratorios, tantôt elles en ont fourni l'esquisse. Le largo élégiaque qui
- ↑ Dans onze sonates sur seize. Une sonate (la 3e) est en 3 mouvements. Trois sont en 5 mouvements (la 1re, la 5e et la 7e). Une est en 7 mouvements (la 9e).
- ↑ Dans la sonate I.a, le presto final en quatre temps reprend le thème de l’andante en 3/4, qui forme le second morceau. Dans la sonate II, le presto final en quatre temps est bâti sur le thème de l’andante en 3/4, un peu modifié.
- ↑ La 5e sonate, qui est en 5 mouvements : larghetto, allegro 3/8, adagio, allegro C, allegro 12/8.