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Page:Rolland Le Théâtre du peuple.djvu/186

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nouveau silence. Le président embrasse les urnes, et proclame l’immortalité pour Bara et pour Viala. Les portes du Panthéon s’ouvrent. « Tout change. Allégresse. Le peuple, par trois fois, fait entendre ce cri : Ils sont immortels ! » Canon. Jeux. Danses joyeuses et martiales. Vers déclamés par les poètes. Évolutions militaires. Discours du président de la Convention au peuple. Les mères portent l’urne de Bara au Panthéon, et les enfants celle de Viala. — Puis le cortège repart, pour le Jardin national, où le président fait un nouveau discours aux mères et aux jeunes soldats.[1]

  1. Le rapport de David fut envoyé aux écoles primaires, aux armées, et aux sociétés populaires. — On sait que la fête n’eut pas lieu. Le 9 thermidor mit fin à tous ces projets.