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Si tu savais comme la muse
M’emplit d’un souffle virginal,
Lorsque j’entends la cornemuse
Par un crépuscule automnal !
Paris, c’est l’enfer ! — sous les crânes,
Tous les cerveaux sont desséchés !
Oh ! les meunières sur leurs ânes
Cheminant au flanc des rochers !
Oh ! le vol des bergeronnettes,
Des linottes et des piverts !
Oh ! le cri rauque des rainettes
Vertes au creux des buissons verts !
Mon âme devient bucolique
Dans les chardons et les genêts,
Et la brande mélancolique
Est un asile où je renais.