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Page:Rollinat - Dans les brandes (Charpentier, 1883).djvu/239

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LXXIX

LE RAT


Ma chatte avait peur de cet énorme rat
Qui toutes les nuits dévalisait l’armoire,
Rongeait aussi bien le bois que le grimoire
Et fourrait partout son museau scélérat.

Lourd, il trottinait, fouilleur comme un verrat.
Tout y passait : fil, toile, velours et moire !
Ma chatte avait peur de cet énorme rat
Qui toutes les nuits dévalisait l’armoire.