Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/192

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Le deuil mêle ses coups de lance
Aux coups d’épingle de l’ennui,
Et le Démon qui nous a nui
Active encor sa vigilance.

Cependant que le jour, la nuit,
Où qu’on se traîne, où qu’on s’élance,
Un double fantôme nous suit
Qui nous hèle et qui nous relance :
La Vie humaine avec son bruit
Et la Mort avec son silence.