Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LES DEUX SOLITAIRES


« Je sais que depuis des années
Vous habitez un vieux manoir
Qui se dresse lugubre et noir
Sur des landes abandonnées ;

Vous y vivez sans chat ni chien.
N’ayant pour toute galerie
Que votre conscience aigrie
Qui suppute et qui se souvient.