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Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/295

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DERNIÈRE PAROLE


Une voix suit tout homme habile à se connaître
Et ricane ceci dans le fond de son être :

« Tu passeras ta vie a regretter ta mort,
À te pleurer toi-même en ton âme égoïste,
Cependant que ton rêve incurablement triste
Se verra devenir le routinier du sort.

« Ta gaieté ? le mensonge en sera le ressort.
Tu ne penseras pas ton dehors optimiste ;