Page:Rollinat - Les Apparitions, 1896.djvu/32

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LA FEE


Mes pas suivaient, rampants, lourds de marche et d’ennui,
Un chemin creux rendu souterrain par la nuit,
Lorsqu’un Être surgit, d’un lumineux funèbre
Qui n’éclairait que lui sur le fond des ténèbres.
 
Un Être, dont la peau, verte de moisissure,
Se ridait, transparente et frêle, sur les os,
Laissant voir goutteler blanc pâle, par grumeaux,
Le cœur noir où bâillait une large blessure.