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Page:Rollinat - Les Apparitions, 1896.djvu/94

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LES CARREAUX

Vers le soir, de tel point des hauteurs habitées,
Où, par nappes, s’étend la lumière à sa fin,
Les carreaux des maisons flambent, jusqu’au ravin
Dardent vibreusement des flammes enchantées.

On dirait du fin fond d’une plaine déserte.
En leur entour boisé tout fourmillant d’éclairs,
De magiques miroirs, suspendus dans les airs,
Se découpant, carrés, sur une vapeur verte.