Page:Rollinat - Paysages et paysans.djvu/100

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D’autant plus que j’peux pas leur nuire…
Personn’ sait q’moi q’j’ai leur honneur
Et j’ai la chanc’, pour leur bonheur,
De libertiner sans r’produire ! »

Et le bon vieux dit : « Tu caus’ ben…
Quoiqu’ça peut êtr’ de la vant’rie.
Moi non plus, pour la galant’rie,
À ton âg’ j’étais pas lambin.
Aussi vrai q’tous deux on déjeune
Tu t’amus’ras jamais plus jeune !
Ta folie est c’que fut la mienne.
Tu brûl’, mais glaçon tu d’viendras.
Crois-moi : prends-en l’plus q’tu pourras !
Ça t’pass’ra avant q’ça m’revienne ! »