Page:Rollinat - Paysages et paysans.djvu/187

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

SOLITUDE


Les choses formant d’habitude
Au plus fauve endroit leur tableau :
Les rochers, les arbres et l’eau,
Manquent à cette solitude.

D’un gris fané de vieille laine,
De couleur verte dénué
Et de partout continué
Par l’indéfini de la plaine,

Tel ce champ étend sa tristesse,
Sans un genêt, sans un chardon,
La ronce, indice d’abandon,
N’étant pas même son hôtesse.