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LE CENTENAIRE
Près du laboureur poitrinaire,
Devant sa porte, au jour tombant,
Est venu s’asseoir sur son banc
Le patriarche centenaire.
Et, comme le gars se désole,
Dit qu’on va bientôt l’enterrer,
L’ancêtre, pour le rassurer,
Lui répond : « T’es jeun’, ça m’console.
Ton temps est pas v’nu d’dire adieu
À tout’ les bell’ choses de la vie.
L’soleil, l’air, te r’mettront ; j’me fie
À ces grands méd’cins du bon Dieu.