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LE FOSSOYEUR


Le fossoyeur-bedeau
Se fait toujours attendre…
Les porteurs vont reprendre
Leur funèbre fardeau.

En soufflant ses grands cierges
L’officiant se dit :
« Mon sacristain maudit
Court encor les auberges ! »

Enfin, on s’achemine
Au cimetière, et là
Riant tout fort, voilà
Chacun changeant sa mine.