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Si l’ennui m’prend trop dans mon coin
J’souffle avec, sans q’ça soit d’besoin.
Du bout, dans les charbons j’tisonne.
Et quand j’m’en sers plus, qu’i’ s’tient coi,
J’aime à l’avoir couché sur moi.
Mon soufflet m’tient lieu d’un’ personne !
À son vieux clou c’est lui qui m’garde.
Ent’ mes ch’nets, j’m’assoupis un peu…
J’m’éveille… et j’vois au clair du feu :
Sa grand’ forme en cœur qui me r’garde !
L’tenant l’dernier d’la maisonnée
J’crois frôler les mains et les g’noux
D’tous les chers en allés d’cheux nous
Qui l’fir’ marcher d’vant c’te ch’minée ! »