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Page:Romieu - Oeuvres poetiques.djvu/37

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L’IMPRIMEUR AU LECTEUR.




Depuis deux ou trois jours en çà, Lecteur, j’ay recouvert quelques petites œuvres poëtiques, comme Hymnes, Odes, Sonnets et autres rythmes, par le moyen de mes amis et de la mesme damoiselle auctrice du précédant Discours, qui toutes-fois ne sçait rien moins que ses œuvres soyent mises en lumière, de quoy je t’ay bien voulu faire part, desireux si non de satisfaire, à tout le moins complaire à la volonté de ceux qui, comme toy, aiment la diversité et nouveauté des viandes. Que si je cognois que tu prennes goust à ceste-cy, je tascheray de rassasier ton appetit par la mesme que ceste damoiselle me fournira (comme l’on m’a promis) assez en abondance, le Ciel l’ayant ornée de tant de belles vertus, et principallement de celle qui apprend à bien composer les vers. A Dieu.