Page:Ronsard - Tableau chronologique des œuvres, Laumonier, 1911.djvu/27

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Une diverse, amoureuse langueur (I, 86 ; I, 75).
Puis que cet œil qui fidelement baille (I, 86 ; I, 75).
Comme le chault, ou dedans Erymanthe (I, 87 ; I, 75).
De soingz mordentz et de soucis divers (I, 87 ; I, 76).
De ceste doulce et fielleuse pasture (I, 88 ; I, 76).[1]
Que laschement vous me trompez, mes yeux (I, 88 ; I, 77).[2]
En ma douleur, las, chetif je me plais (I, 89 ; I, 77).
Or que Juppin, espoint de sa semence (I, 90 ; I, 78).
Ayant par mort mon cuœur désallié (I, 393 ; I, 351).
Puissé-je avoir ceste fére aussi vive (I, 91 ; I, 79).[3]
Contre le Ciel mon cuœur estoit rebelle (I, 91 ; I, 79).
Voyci le bois que ma saincte Angelette (I, 92 ; I, 80).
Sainte Gastine, heureuse secretaire (I, 93 ; I, 80).
En ce pendant que tu frappes au but (I, 93 ; I, 81).[4]
Quel bien auray-je après avoir esté (I, 94 ; I, 81).
Puis que je n’ay, pour faire ma retraitte (I, 94 ; I, 82).
Ha, Belacueil, que ta douce parolle (I, 95 ; I, 82).
En escrimant un Demon m’elanca (I, 375 ; I, 83).
Tousjours des bois la cyme n’est chargée (I, 96 ; I, 83).
Je veus brusler, pour m’envoler aux Cieux (I, 96 ; I, 84).
Ce fol penser pour s’envoler plus haut(I, 97 ; I, 84).[5]
Or que le ciel, or que la terre est pleine (I, 97 ; I, 84).
Je ne suis point, Muses, accoustumé (I, 98 ; I, 85).
Ny les desdaingz d’une Nymphe si belle (I, 98 ; I, 85).
Dedans le lit où malsain je repose (I, 394 ; I, 86).[6]
traiz fichez dans le but de mon ame (I, 99 ; I, 86).
Las, force m’est qu’en bruslant je me taise (I, 99 ; I, 87).[7]
Tousjours l’erreur qui seduit les Menades (I, 104 ; I, 92).
Amour et Mars sont presque d’une sorte (I, 100 ; I, 87).
Jamais au cuœur ne sera que je n’aye (I, 100 ; I, 88).
Au cuœur d’un val où deux ombrages sont (I, 101 ; I, 88).[8]
Veufve maison des beaux yeux de ma dame (I, 394 ; I, 89).
Puis qu’aujourdhuy pour me donner confort (I, 102 ; I, 89).
Je m’assuroi qu’au changement des Cieux (I, 103 ; I, 90).

  1. Var. des éd. Bl. et M.-L. : De la mielleuse et fielleuse pasture
  2. Var. de l’éd. M.-L. : En m’abusant je me trompe les yeux
  3. Var. de l’éd. M.-L. : Que n’ay-je, Amour, cette Fere aussi vive
  4. Var. de l’éd. M.-L. : Pendant, Baïf, que tu frappes au but
  5. Var. de l’éd. M.-L. : Mon fol penser…
  6. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Au mesme lict où pensif je repose
  7. Var. de l’éd. M.-L. : En me bruslant il fault que je me taise
  8. Var. de l’éd. M.-L. : Au fond d’un val esmaillé tout au rond (le 2e hémistiche de cette var. est aussi dans l’édition Bl.).