Toutes les pièces de ce recueil étaient commentées pour la première fois par Muret, sauf les quatre dernières, dont le commentaire me semble être de Ronsard lui-même.[1]
Aux 11 odes et aux Bacchanales de la première édition s’ajoutaient les pièces nouvelles que voici :
Sur un autel sacré je veus sacrer ton lôs (VIII, 145 ; VI, 358).
Non, Muret, non, ce n’est pas dujourdui (I, 127 ; I, 112).
Sur toute fleurette déclose (II, 342 ; II, 423).
Je veus, Muses aus beaus yeus (II, 343 ; II, 424).
Prenés mon cœur, dame, prenés mon cœur (I, 152 ; I, 136).
Si quelquefois le dueil et les grieves tristesses (VII, 202 ; V, 273).
Tandis qu’à tes edifices (VII, 261 ; VI, 240).
Encore Dieu, dit Arate, n’a pas (VI, 43 ; V, 34).
En tête du recueil, et à part, la Harangue du duc de Guise :
Quand ce brave Empereur qui se donne en songeant (VI, 28 ; V, 21).
Toutes les fleurs espanoüyes (M.-L. VI, 359).
Sus, luc doré, des Muses le partage.[4]
Il estoit nuit, et le present des cieus.[5]
En cependant que le pesteux Autonne (VI, 345 ; II, 39).
Pour m’estre dedans ton onde (M.-L. VI, 362).
- ↑ Cf. mon Ronsard poète lyr., p. 114.
- ↑ Paris, Ve Maurice de la Porte, pt in-8o de 180 pp. Le permis d’imprimer la Harangue est daté du 19 juillet. L’achevé d’imprimer de tout le recueil est daté du 8 août. — B. N., Rés. p Ye 127.
- ↑ Ibid. In-8° de 4 ff. prél. et 56 ff. chiffrés. Privilège du 4 janv. 1553 (1554 n. st.). Achevé d’imprimer le 27 novembre 1554. — B. N., Rés. p Ye 124.
- ↑
Hymne de France déjà paru à la fin de 1549. V. ci-dessus, p. 1. - ↑ Fantaisie à sa Dame déjà parue au début de 1553. V. ci-dessus, p. 11.