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Villeroy, dont le nom et le surnom ensemble (I, 427 ; VI, 37).
A Dieu, resemblent les Rois (IV, 146 ; III, 480).
Le Soleil et notre Roy (IV, 148 ; III, 481).
Comme le feu surmonte toute chose (IV, 150 ; III, 484).
Le fort Soleil ne s’offense des Nuës (IV, 151 ; III, 485).
Ce Chevalier d’invincible puissance (IV, 159 ; III, 492).[1]
Si le Soleil qui voit tant de choses le jour (IV, 192 ; VI, 175).
Tout amant chevalereux (IV, 190 ; VI, 175).
Cest habit blanc que je porte, Madame (IV, 160 ; III, 493).
Heraut des Dieux, qu’une fille d’Atlas (IV, 162 ; III, 495).
Dames, je suis le courrier Atlantide (IV, 163 ; III, 496).
Je suis semblable à la jeune pucelle (V, 339 ; II, 27).
Si quelque Dieu au milieu de l’orage (VIII, 126 ; VI, 417).
Dieu voyager, Mœnalien Mercure (V, 360 ; II, 31).[2]

1571. — Epitaphe sur la mort de Charles de Boudeville (mort le 13 mars) :

Icy gist d’un enfant la despouille mortelle (VII, 277 ; VI, 386).

1572. — Bref et sommaire recueil de ce qui a esté faict à l’entrée de Charles IX à Paris, le mardi 6 mars 1571.[3] Contient neuf pièces de Ronsard, savoir :
  1. D’après M.-L. (VI, 416), on lit en marge de cette pièce dans un manuscrit de la B. N. : « Cecy a esté chanté à l’hostel de Lorraine le dimanche gras 1571. »
  2. Toutes ces pièces, depuis le sonnet Vous estes grand, je suis bas et commun, faisaient partie en 1571 de la section des Mascarades. Cette section commençait par un sonnet-dédicace à Villeroy, signé en toutes lettres Amadis Jamyn :
    Comme la Mascarade ou le tournoy poudreux…
    et se terminait par un sonnet-épilogue à Villeroy, également signé Amadis Jamyn :
    Chacun cognoist ta grandeur et combien…
    Or, Blanchemain (IV, 120 ; V, 343) et Marty-Laveaux (VI, 394 et 397) ont attribué par erreur à Ronsard ces deux sonnets d’A. Jamin, qui, une fois recueillis par leur auteur dans l’édition collective de ses Œuvres poétiques (1575, 1577, 1579), disparurent, comme il était naturel, des éditions collectives de Ronsard (1578, 1584, 1587). D’ailleurs, dans les éd. collectives des Œuvres poétiques de Jamin, ces deux sonnets ont un incipit quelque peu différent de l’incipit primitif ; le premier commence ainsi : Comme la Masquarade en un Tournoy joyeux…, le second ainsi : Par ton Estat chacun reconnoist bien.
    xxCf. mon article de la Rev. d’Hist. litt. de janvier 1906, p. 112.
  3. Opuscule publié par les soins de l’échevin parisien Simon Bouquet (Paris, de l’impr. Denis du Pré, pour Olivier Codoré, in-4o). Pour le titre complet, voir les quatre ex. de la B. N., Lb33 297 ; Rés. Lb33 297 a et b ; Rés.