Page:Ronsard - Tableau chronologique des œuvres, Laumonier, 1911.djvu/71

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O des Muses la plus faconde (V, 148 ; IV, 255).
Charles, en qui le Ciel toutes graces inspire {III, 256 ; III, 179).[1]
Charles, tel que je suis vous serez quelque jour (III, 258 ; III, 182).[2]
Phœbus, soit que tu sois (II, 327 ; II, 408).
Je vous donne pour vos estreines (II, 331 ; II, 412).

1575. — Le Tombeau de Marguerite de France, Duchesse de Savoye. Ensemble celuy de… François Ier… et de Messieurs ses enfans :

Ah ! que Je suis marry que la Muse Françoise (VII, 177 ; V, 248)[3]

1575. — Estrennes au Roy Henry III, envoyées à Sa Majesté au mois de décembre [1574] :

A vous, race de Rois, Princes de tant de Princes (III, 283 et VII, 306 ; III, 204). [4]

1575. — Sonnet liminaire :

Tout cela que peut faire en quarante ans d’espace (M.-L., VI, 398).[5]

  1. C’est, d’après une note de la plaquette, une « Réponse à une élégie du feu Roy Charles IX, envoyée à Ronsard, qui se commence :
    Ronsard, je congnois bien que si tu ne me vois
    Tu oublies soudain de ton grand Roy la voix. »
  2. C’est, d’après une note de la plaquette, une « Réponse à une autre élégie de sadicte Majesté, qui se commence :
    Ronsard si ton vieil corps ressembloit ton esprit,
    Je serois bien content d’avouer par escrit ».
  3. Paris, G. Buon, plaquette in-8o de 10 ff. — B. N., Ye 4262 (n’est pas de la Réserve).
    xxCette Marguerite, sœur de Henri II, protectrice de la Pléiade, duchesse de Savoie depuis 1559, mourut le 18 septembre 1574.
  4. Pièce probablement publiée en plaquette, d’après une note de l’éd. Bl. (VII, 177-78, VIII, 88). Elle parvint à Henri III à Avignon, où il était avec sa Cour à la fin de 1574, et lui fut lue vraisemblablement par Am. Jamyn « lecteur de la chambre du Roy ». (cf. Rev. d’Hist. litt. de 1895, p. 83, article de Léon Dorez).
  5. Paru en tête des Œuvres de M. Ambroise Paré… Paris, G. Buon, 1575, in-f°. On le chercherait vainement dans l’éd. Bl. Il a été réimprimé pour la première fois par labbé L. Froger dans son Ronsard ecclésiastique, p. 48 (Mamers, Fleury et Dangin, 1882).