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III
LA LITTÉRATURE GÉOGRAPHIQUE
et la Cartographie des Japonais
L’étude de la Géographie paraît avoir été de tout
temps fort en honneur chez les peuples de l’Extrême-Orient. J’ai eu l’occasion de rappeler qu’il existait en
Chine, sous la dynastie impériale de Tcheou (1134 à 256
avant notre ère), un corps spécial de mandarins chargé
de veiller à la culture et aux progrès de cette science[1].
Enfin j’ai entrepris la traduction du Chan-haï King[2],
qui est très probablement la plus ancienne composition
orographique et hydrographique dont on connaisse
l’existence.
Les Japonais, qui doivent aux Chinois leur première civilisation intellectuelle, ont souvent dépassé leurs maîtres. Tout au moins, l’ont-ils fait en Géographie ;
- ↑ Voy. Les peuples Orientaux connus des anciens Chinois (mémoire couronné par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres), 2e édition, 1886, p. 5.
- ↑ Chan-haï King, antique Géographie chinoise, traduite pour la première fois sur le texte original, t. 1, 1891 (le tome II est en cours de publication dans les Mémoires du Comité Sinico-Japonais de la Société d’Ethnographie).