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Page:Rosny - L’Immolation, 1887.djvu/49

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L’IMMOLATION

l’oisiveté était profonde. Le moindre intervalle de repos exaspérait sa désespérance ; elle avait peur d’aller au lit, retardait l’heure du coucher, parfois restait coudre jusque près l’aube. Hâve, les reins fiévreux, elle trainait son corps maigre de labeur en labeur, et c’était une silhouette lugubre errant dans cette solitude, dépeignée, avec des veines bleues saillant dans son cou.