Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/116

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prochaient, ils cherchaient comme des enfants cette sécurité qui vient d’être ensemble, dans le même nid, au sein des éléments mystérieux.

Cela ne dura point. Un grand malaise faisait frissonner leur faiblesse ; ils s’effrayaient de leurs faces où la pâleur prenait des teintes cuivreuses, où le secret de l’heure inscrivait ses menaces.

Furtivement, Meyral s’était dirigé vers une des grandes tables du laboratoire ; Langre le suivit :

— Le vert décroît ! fit le jeune homme à voix basse.

— Chose peut-être aussi grave, répondit Langre sur le même ton, la température baisse – il semble que l’éclat du rouge ait cessé de s’accroître. Il n’y a plus compensation

— Un degré – ce n’est guère, et cela peut tenir à des causes normales. Quant à l’éclat du rouge, s’il est resté stationnaire dans la région élevée, il s’est accru dans le