Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/232

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les yeux révulsés, des épouvantes soudaines ; le grelottement s’exagérait jusqu’à la convulsion.

Il était deux heures et demie, lorsque Meyral commanda au jardinier d’atteler l’âne.

— Pourquoi ? demanda Langre.

— Nous allons dans la forêt, répondit le jeune homme.

— Tu dois avoir une idée ! insista le vieillard.

— Je ne sais pas… j’hésite ! Nous verrons là-bas.

Sa physionomie exprimait l’incertitude et une sorte d’appréhension. Langre haussa les épaules et se résigna à attendre les événements.

Georges donnait des instructions à Catherine, lorsque le jardinier vint annoncer que l’équipage était prêt. Cet équipage se composait de l’âne et d’une charrette légère, quoique assez spacieuse, qui servait à divers usages, mais particulièrement à transporter