Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/317

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celles-ci – plus faiblement, il est vrai – absorbées et transformées par nos énergies : la phase exaltante qui a suivi la phase déprimante de la catastrophe est une reprise partielle des formes d’énergies perdues.

« Permettez-moi, Messieurs, de terminer par une hypothèse, mais une hypothèse que, pour notre part, nous considérons comme l’impérieuse suggestion de l’observation et de l’expérience. Considérant que l’ouragan interplanétaire a comporté un cycle de phénomènes qui, d’une part, est analogue, quoique lointainement, à nos phénomènes physico-chimiques, et qui, d’autre part, est analogue, plus lointainement encore, mais sûrement, à nos phénomènes organiques, on peut conjecturer que c’est un monde ou un fragment de monde qui a rencontré notre terre. De toute évidence, ce monde appartient à un système très différent de nos systèmes solaires. Il ne s’ensuit pas qu’il fasse partie de systèmes situés en dehors des étendues occupées par la voie lac-