Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/319

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« Quoiqu’il en soit, nous posons l’hypothèse que nous avons subi le heurt d’un monde, incapable de compromettre l’existence de notre globe et même de troubler sa marche, et que ce monde comporte, comme le nôtre, un règne organique.

« Concluons par une parole consolante : il est tout à fait improbable qu’un tel accident se reproduise, du moins avant des milliards de millénaires – et les résidus d’énergies et d’êtres inconnus qui persistent encore parmi nous, ont cessé d’être dangereux. Les dernières expériences faites sur les groupes de Roche-sur-Yonne, dont nous faisons partie, paraissent à cet égard décisives ; les organismes parasitaires sont condamnés. Grâce à notre outillage, que des hasards heureux ont perfectionné, nous pouvons en quelque manière calculer les courbes de décroissance. Notre alimentation spéciale nous met à l’abri des crises et ces crises mêmes deviennent peu redoutables : les trames vivantes qui nous enveloppent ne nous menaceraient sérieuse-